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RETOUR A LA RAISON

Après un projet insensé de port au pied du barrage qui n'avait aucune chance d'aboutir, l'association avait déposé un projet simplifié et acheté le matériel pour la pose de corps morts et de chaines pour amarrer 6 bateaux en ce même lieu, très prisé par les familles qui en auraient été privées au bénéfice de 6 privilégiés !

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Bravo à toutes les personnes qui se sont mobilisées contre ce projet, mais quel dommage d'avoir dépensé près de 7800 euros, dont 3200 de subvention de la mairie avant de s'assurer du bon sens de ce projet...

VIDEOPROTECTION : SEIGNOSSE à la pointe du progrès !

Lionel Camblanne, le maire, a inauguré, lundi, la deuxième phase d’un système « efficace ».

Le système de vidéoprotection installé au bourg a été dévoilé, lundi, par le maire, Lionel Camblanne, en présence des forces de l’ordre et de la sous-préfète, Véronique Deprez-Boudier. Promesse de campagne du maire, les premières caméras avaient été installées en 2017 sur la partie océane, sur les trois zones Penon, Bourdaines et Estagnots. L’implantation de 14 nouvelles caméras sur le bourg complète ce déploiement, qui couvre maintenant l’ensemble des points stratégiques de la commune.

Cette deuxième phase, dans le déploiement de la vidéoprotection, s’appuie sur des chiffres convaincants, fournis par la mairie, quant à l’utilité et l’efficacité du système déjà en place sur la partie côtière de la commune. Et le maire d’égrener les bons résultats : « 50 % en moins de cambriolages et de vols, 42 % en moins de dégradations. Cela répond à un enjeu majeur pour les Seignossais, la sécurité ! Les 45 caméras existantes ont permis d’améliorer la sécurité sur des points stratégiques, comme nos immenses parkings de bord de plage où nous avons constaté une forte diminution des vols. Ces caméras ont aussi permis la résolution d’affaires en aidant la gendarmerie, comme pour le casse du parc aquatique ou encore le vol de décorations de Noël », a-t-il conclu.

Une analyse partagée par la sous-préfète, Véronique Deprez-Boudier, qui avait fait le déplacement pour l’inauguration des caméras du bourg. « Seignosse multiplie sa population par dix en été, un système de vidéoprotection pertinent et efficace permet de bien répondre, en termes de sécurité, à cette affluence. Dans le contexte actuel et avec les menaces que nous connaissons, c’est un soutien important aux forces de l’ordre et c’est pourquoi l’État encourage et encadre la mise en place de la vidéoprotection dans les communes françaises. » Un système qui porte ses fruits aussi bien dans sa dimension curative que préventive. La résolution plus rapide des affaires est un motif de satisfaction, mais c’est l’aspect préventif qui rentabilise peut-être le mieux cette mise en place. Les panneaux annonçant la vidéoprotection à l’entrée de la commune ne sont pas là pour rien…

Ni Orwell, ni Huxley

Alors le Big Brother cher à Orwell épiera-t-il les Seignossais dans les moindres recoins de leur commune ? Ou est-ce la version moderne du « Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley, version sud des Landes ? Lionel Camblanne, dans son discours d’inauguration, a tenu à rassurer et surtout à ne pas tomber dans la caricature, ni dans les funestes prophéties de ces deux auteurs britanniques. « Il n’y a pas d’État oppresseur à Seignosse », a-t-il lancé avec une pointe d’humour, « ni de théorie complotiste. La vidéoprotection n’est pas une atteinte aux libertés, elle permet d’améliorer notre qualité de vie. » Les termes sont soigneusement choisis, pour apaiser les esprits conspirationnistes : on ne parle pas de vidéosurveillance, mais bien de vidéoprotection.

D’ailleurs, et cela a été rappelé par les deux intervenants, seule la justice est habilitée à consulter les enregistrements et à les exploiter si besoin est. Le chef de la police municipale, Frédéric Descamps, a tenu à préciser les modalités de la vidéoprotection : « Nous sommes dans un modèle passif pour l’instant, avec l’utilisation des enregistrements en cas de plaintes ou d’effractions avérées. Il n’y a pas quelqu’un derrière un écran en permanence car nous n’en avons pas les moyens, ni dans le centre de supervision, ni en termes d’interventions sur le terrain. Ce système de vidéoprotection, en revanche, nous permet de rationaliser les ressources de la police municipale et de mieux sécuriser les habitants comme les touristes. » Nous sommes donc visiblement bien loin des systèmes de vidéoprotection de certaines grandes villes, dites « safe city », où des logiciels puissants et des équipes dédiées donnent aux caméras une tout autre dimension. Pour Lionel Camblanne, la vidéoprotection, c’est le moyen de répondre aux attentes des Seignossais en termes de tranquillité et de qualité de vie, mais aussi un argument touristique, en répondant à la délinquance locale aussi bien qu’estivale.

Coûteux mais vite amorti

Le budget alloué à la vidéoprotection, lors de ces deux phases d’implantation, est conséquent mais pour le maire, les résultats sont directement quantifiables. « La première mise en place a été plus coûteuse, car il a fallu acheter le logiciel et les 45 caméras pour un total avoisinant les 200 000 euros, avec une participation de l’État à hauteur de 100 000 euros. Pour l’installation au bourg, nous avons ajouté une enveloppe de 70 000 euros. Les résultats de la vidéoprotection installée sur la partie océane nous offrent du recul sur cet investissement et nous ont encouragés dans ce second déploiement. Nous estimons à 20 000 euros par an les économies directes en termes de dégradations sur la commune, graffitis et autres détériorations. Sans compter sur l’effet positif de la dissuasion, notamment sur le problème de vols sur les parkings. L’impact sur la satisfaction touristique est aussi difficile à quantifier mais réel. »

Les 14 caméras installées au bourg étaient attendues par les commerçants et l’implantation stratégique au niveau du carrefour de la mairie a déjà été mise à profit par les forces de gendarmerie dans plusieurs enquêtes et cela, avant même son inauguration.

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